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Choses vues : poissons, parc de Yosemite, centrale thermique, émissions chinoises, Smart City (revue de liens)

Chaque semaine, retrouvez dans un billet de synthèse, les infos les plus pertinentes diffusées par Twitter par l’équipe des Humains Associés, la semaine passée. Chaque jour, nous partagerons des liens de sources diverses.

Reef Shark surounded by fish - Photo : psmithson

Changement climatique : Les poissons de plus en plus petits

Les poissons des eaux européennes ont perdu la moitié de leur masse corporelle en l’espace de quelques décennies sous l’effet du changement climatique, selon une étude de l’institut français Cemagref publiée lundi aux États-Unis. Les différentes espèces de poissons ont perdu en moyenne 50% de leur masse corporelle au cours des 20 à 30 dernières années et la masse totale des poissons présents dans les eaux européennes a baissé de 60%. L’impact du rétrécissement des poissons est « énorme », estime M. Daufresne, car les poissons plus petits pondent ainsi moins d’œufs et sont à l’évidence des proies plus petites pour leurs prédateurs, y compris l’homme, d’où des conséquences graves pour la chaîne alimentaire et l’écosystème. « Notre étude établit que la température joue un rôle majeur. » (Lire l’article ici)

Amsterdam : une Smart City (ville intelligente) européenne

IBM et Cisco ont annoncé leur ralliement au projet « Smart City » qui vise à faire d’Amsterdam la première « ville intelligente » de l’Union européenne. En pratique, ce projet de grande échelle consiste à mieux gérer l’utilisation de l’énergie dans la cité, grâce aux technologies de la Smart Grid. Le partenariat entre CISCO et IBM se concrétisera notamment par l’installation de 500 compteurs intelligents chez les particuliers. Dans la même logique, la société de conseil Accenture a de son côté annoncé le mois dernier qu’elle transformera prochainement son bureau d’Amsterdam en un modèle de « Smart Building ». Avec ce projet, la municipalité batave espère réduire ses émissions de gaz à effet de serre de près de 14%. Une première étape vers son objectif de réduction de 40% d’ici à 2025 (base 1990).  (Lire l’article ici)

L’écosystème chinois absorbe un tiers des émissions du pays

Les écosystèmes de la Chine ont absorbé entre 28 et 37 % des émissions chinoises de carbone issues des combustibles fossiles entre 1981 et 2000, révèle une étude internationale. Si ce pourcentage de séquestration est comparable à celui des USA (20-40%), il dépasse celui de l’Europe (12%). Dans le milieu naturel, il existe des « puits » qui séquestrent le carbone et permettent ainsi de limiter le réchauffement climatique. Favorisé par des programmes de reforestation et une modernisation des pratiques agricoles, le puits de carbone chinois est principalement situé dans le Sud du pays, une région où les changements climatiques avec des conditions plus humides ont favorisé la croissance des plantes. Le pourcentage de séquestration a cependant diminué depuis l’an 2000, compte tenu de l’augmentation drastique des émissions fossiles liées à la croissance du pays et du stockage de carbone par l’écosystème qui devrait rester stable dans un futur proche. (Lire l’article ici)

The Carbon Economy - Photo : Vermin Inc

The Carbon Economy - Photo : Vermin Inc

Meet Belcha : Le plus gros pollueur en gaz carbonique d’Europe

En Pologne, l’énorme centrale thermique au charbon Elektrownia Belchatow a été désignée, à elle seule, comme la plus grande productrice de carbone d’Europe, plus grand pollueur de l’UE. Elle est sur le point de s’agrandir encore. L’année dernière, elle a rejeté 30 862 792 tonnes de CO2 et d’ici 2010 ses émissions de gaz à effet de serre vont augmenter de 20 %. Cette centrale a elle seule est le premier ennemi du changement climatique en Europe.

Bryony Worthington, fondateur de Sanbag, a déclaré que le prix des quotas de pollution est trop faible pour dissuader les entreprises de choisir une énergie propre plutôt que le charbon. L’UE a fait valoir que tous les pays (notamment USA et Chine) qui développaient des projets d’usines de charbon ne devraient mettre en place ces projets que s’ils utilisaient la technologie CSC (technique de capture et séquestration du CO2) permettant de transformer cette source d’énergie en énergie « propre ». L’UE, qui s’est engagée à réduire les émissions de carbone d’au moins 20% d’ici l’an 2020 et de 80% d’ici 2050, souhaite que toutes les nations acceptent les nouveaux objectifs de Copenhague. (Lire l’article ici, en anglais)

Yosemite National Park - Photo : Gouldy99

Yosemite National Park - Photo : Gouldy99

Disparition des arbres géants du Parc national de Yosemite en Californie

En Californie, les plus anciens et les plus grands des arbres du célèbre Yosemite National Park sont en train de disparaître. Le changement climatique semble être l’une des principales causes de cette disparition. C’est ce que révèle une étude des données des 60 dernières années, précisant que l’aspect le plus préoccupant de cette disparition est que cela se passe dans une des forêts les plus protégées des États-Unis, ce qui laisse supposer qu’ailleurs des arbres géants disparaissent en plus grand nombre encore. La densité des arbres de gros diamètre a diminué de 24% entre les années 1930 et 1990, dans tous les types de forêts. Les grands arbres ne sont pas seulement les plus vieux, mais ils jouent un rôle important dans les écosystèmes forestiers. « Ces grands arbres ont vécu des siècles et ont connu de nombreuses périodes sèches et humides, explique James Lutz de l’université de Washington. Il est donc tout à fait surprenant que les conditions des dernières périodes sont telles qu’elles ont touché ces survivants. » La cause est difficile à cerner, « mais nous pensons que le climat est un facteur important », dit Lutz. Des températures plus élevées diminuent la quantité d’eau disponible pour les arbres et la suppression des incendies de forêts naturels dans le parc permet également aux jeunes arbres et arbustes de croître, ce qui augmente la concurrence pour l’eau. « La disparition des arbres de grand diamètre pourrait s’accélérer, le climat devenant plus chaud en Californie d’ici à la moitié du siècle », avertissent les chercheurs dans les conclusions de leur étude. « Nous savons que les grands arbres ont des répercussions disproportionnées sur l’écosystème, explique Lutz. Mais quelles seront les conséquences d’une grande baisse de la moyenne du diamètre des arbres, ça, nous ne le savons pas vraiment. » (Lire l’article ici, en anglais)

Photos : Psmithson, Gouldy99, Vermin inc

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